La biodiversité en entreprise:

Préserver la biodiversité, devient un enjeu majeur — non seulement pour la planète, mais aussi pour les acteurs économiques.

L’Office Français de la Biodiversité (OFB) a lancé un programme ambitieux pour encourager “des entreprises en faveur de la biodiversité à horizon 2030”.

Son objectif : mobiliser les entreprises de tout secteur et de toutes tailles, qu’elles soient déjà engagées ou qu’elles débutent, autour d’actions concrètes et mesurables en faveur du vivant.

Sommaire

1. Pourquoi la biodiversité en entreprise est un enjeu stratégique

La biodiversité n’est plus un simple sujet “écologique” : c’est désormais un enjeu stratégique, au croisement de la performance économique, sociale et environnementale.

  • Un levier de RSE et d’image positive : S’engager pour la biodiversité, c’est renforcer sa Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et valoriser une image cohérente avec les attentes actuelles. Les clients, partenaires et collaborateurs recherchent des entreprises qui agissent concrètement. Une démarche de biodiversité crédible qui devient un avantage concurrentiel, un marqueur d’authenticité et d’engagement.

 

  • Un facteur de bien-être au travail: De nombreuses études montrent que les espaces végétalisés réduisent le stress, stimulent la créativité et améliorent la qualité de vie au travail. Créer des zones vertes sur un site professionnel, c’est offrir un cadre plus agréable et inspirant aux collaborateurs, un investissement à la fois humain et durable.

 

  • Un moyen d’anticiper les évolutions réglementaires : Les entreprises sont de plus en plus concernées par des obligations liées à la limitation de leur impact environnemental (biodiversité, climat, artificialisation des sols…). Agir dès maintenant permet d’anticiper les réglementations à venir, tout en intégrant ces enjeux dans une stratégie globale d’entreprise.

2. Identifier les leviers d’action dans l’entreprise :

Avant d’agir, il est essentiel de comprendre l’existant. Un diagnostic écologique permet d’évaluer la faune, la flore, les sols et les usages des espaces. Cette étape aide à définir des actions adaptées au contexte et aux objectifs.

  • Espaces extérieurs : parkings, toitures, talus, zones inutilisées ; autant de lieux qui peuvent devenir de véritables refuges pour la biodiversité.

 

  • Activités internes : gestion des déchets, éclairage nocturne, consommation d’eau, transports ; chaque processus peut être optimisé pour réduire l’empreinte écologique de l’entreprise.

3. Des actions concrètes et accessibles à mettre en place :

Pas besoin d’un vaste domaine pour agir : chaque mètre carré compte. Voici quelques leviers simples et efficaces :

  • Végétaliser les espaces : planter des essences locales, créer des haies champêtres, prairies fleuries ou vergers partagés.

 

  • Favoriser la faune : installer nichoirs, hôtels à insectes, abris à hérissons, ou zones de quiétude pour les pollinisateurs.

 

  • Réduire les nuisances : limiter l’éclairage nocturne, bannir les pesticides, valoriser les déchets organiques et encourager le compost.

 

  • Impliquer les collaborateurs : organiser des ateliers de plantation, des journées de sensibilisation, ou encore un compost collectif sur site.

 

Ces actions, lorsqu’elles sont co-construites avec les équipes, créent une dynamique collective et renforcent le sentiment d’appartenance.

4. Impliquer et mobiliser les équipes :

La réussite d’un projet biodiversité repose sur la participation active des collaborateurs.
 
  • Co-construire les aménagements : associer les salariés à la conception et à la mise en œuvre renforce leur implication et garantit la pérennité du projet.

 

  • Sensibiliser : organiser des ateliers, conférences, ou visites guidées pour faire découvrir la richesse du vivant présent sur le site.

 

  • Créer des ambassadeurs internes : identifier des personnes “motrices” capables de relayer les bonnes pratiques et d’animer la démarche en interne.

 

Cette approche collaborative transforme l’entreprise en un acteur vivant du changement, où chaque salarié devient gardien de la biodiversité.

Si vous souhaitez être accompagné sur un projet de mini forêt urbaine, n’hésitez pas à nous contacter, nous serions heureux d’échanger avec vous !

5. Mesurer les impacts & valoriser les résultats :

Agir, c’est bien. Mesurer, c’est mieux.

  • Suivi écologique : observer le retour des espèces, la floraison, la pollinisation ou la qualité du sol permet d’évaluer les bénéfices concrets des actions menées.

 

  • Indicateurs sociaux : suivre l’évolution du bien-être des salariés, leur satisfaction ou leur engagement autour du projet.

 

  • Communication : valoriser les résultats en interne (journal d’entreprise, intranet) et en externe (site web, réseaux sociaux, rapport RSE) permet de donner de la visibilité à l’engagement et d’inspirer d’autres acteurs.

 

 

Conclusion :

Intégrer la biodiversité dans la stratégie d’entreprise, c’est agir pour le vivant, mais aussi pour la pérennité économique et sociale de son organisation. Des gestes simples aux projets plus ambitieux, chaque action compte. Chez Coup de Pousses, nous accompagnons les entreprises pour passer de l’intention à l’action, en créant des espaces vivants, collaboratifs et porteurs de sens.

Article écrit par Cléa Verbeke  pour Coup de pousses