La méthode Miyawaki : un phénomène mondial

Les mini-forêts sont devenues un phénomène mondial ces dernières années. Popularisé par le botaniste japonais Akira Miyawaki, la création de petites forêts en milieu urbain en plantant des variétés d’arbres et de plantes indigènes sur des espaces souvent négligés est de plus en plus présente.

Ces mini-forêts offrent de nombreux avantages, notamment l’amélioration de la qualité de l’air, la réduction des îlots de chaleur urbains, et la promotion de la biodiversité. Elles servent également d’espaces de loisirs pour les habitants et contribuent à sensibiliser le public à l’importance de la nature en milieu urbain. De nombreuses villes à travers le monde adoptent ce modèle pour lutter contre les effets du changement climatique et améliorer la qualité de vie de leurs citoyens.

Sommaire

De nombreuses villes sur les cinq continents de la planète ont commencé à créer des mini forêts dans le but de promouvoir les bienfaits que nous avons cités précédemment. 

1. En Asie :

  1. Tokyo au Japon – La ville a développé plusieurs mini forêts urbaines pour lutter contre la pollution et améliorer le bien-être des citoyens.
  2. Singapour – Cette ville-État est célèbre pour ses initiatives de verdissement, y compris des mini forêts dans des espaces urbains.
  3. Bangalore en Inde : Cette ville a vu l’émergence de mini-forêts dans des espaces publics pour lutter contre la déforestation et améliorer la qualité de vie des habitants avec l’aide de la société créatrice de mini forêt Afforest.

2. En Europe :

  1. Paris en France – Paris a intégré des mini-forêts dans ses initiatives écologiques pour renforcer la biodiversité, améliorer la qualité de l’air et offrir des lieux de détente aux citoyens .La Ville de Paris prévoit de planter 170 000 nouveaux arbres d’ici 2026. 
  2. Copenhague au Danemark : Copenhague a créé des mini-forêts dans le cadre de ses efforts pour devenir une ville durable, en favorisant la biodiversité et en offrant des espaces verts accessibles.
  3. Londres au Royaume-Uni –  Londres a intégré des mini-forêts dans ses projets d’aménagement urbain pour renforcer la biodiversité, lutter contre la pollution et offrir des espaces verts aux citadins. Notamment à Oldfield Road Meadow.

3. En Amérique :

  1. Québec au Canada – La ville de Québec a lancé plusieurs projets de mini-forêts dans différents quartiers, souvent en collaboration avec des organismes communautaires et des écoles. Ces initiatives impliquent généralement la participation des citoyens, qui peuvent s’impliquer dans la plantation et l’entretien des arbres. Depuis quelques années, la coopérative Arbre-Évolution plante des micro forêts au Québec en zone urbaine. 
  2. Los Angeles, Californie : Des initiatives ont été mises en place pour créer des mini-forêts urbaines, notamment dans des zones à forte densité de population. Tout particulièrement à Griffith Park.
  3. Chicago, Illinois : La ville a également investi dans des mini-forêts pour renforcer la biodiversité et améliorer les espaces publics.
  4. São Paulo au Brésil : Cette grande métropole a mis en place des projets de mini-forêts urbaines, comme le projet « Miyawaki », qui vise à créer des forêts denses et biodiverse dans des espaces restreints.
  5. Bogotá en Colombie : La ville a développé des initiatives pour augmenter les espaces verts, y compris des mini-forêts, afin d’améliorer la qualité de l’air et de favoriser la biodiversité.
  6. Buenos Aires en Argentine : La capitale argentine a également des projets de reforestation urbaine et des espaces verts qui incluent des mini-forêts.

4. En Océanie :

  1. Melbourne en Australie : Cette ville est connue pour ses nombreux parcs et jardins, et elle a également des initiatives pour créer des mini-forêts urbaines afin d’améliorer la biodiversité et la qualité de l’air.
  2. Sydney en Australie : Sydney a plusieurs projets de reforestation urbaine et des espaces verts qui incluent des mini-forêts, contribuant à la durabilité de la ville. Avec notamment une mini forêt plantée en zone humide dans le parc Victoria.
  3. Auckland en Nouvelle-Zélande : Auckland a plusieurs parcs et réserves naturelles, et des projets visant à créer des mini-forêts pour favoriser la biodiversité.

Si vous souhaitez être accompagné sur un projet de mini forêt urbaine, n’hésitez pas à nous contacter, nous serions heureux d’échanger avec vous !

5. En Afrique :

  1. Kigali au Rwanda : La capitale rwandaise est connue pour ses efforts en matière de durabilité et de reforestation. Des initiatives ont été mises en place pour créer des espaces verts dans la ville.
  2. Nairobi au Kenya : Nairobi abrite le parc national de Nairobi, mais aussi plusieurs projets de mini-forêts urbaines, comme le projet « Miti Mingi » qui vise à planter des arbres dans les zones urbaines.
  3. Johannesburg en Afrique du Sud : Johannesburg a plusieurs projets de reforestation et de création de mini-forêts dans ses parcs et espaces publics.

 

 

Conclusion :

La méthode Miyawaki s’impose aujourd’hui comme une véritable solution écologique mondiale face aux défis environnementaux contemporains. En favorisant la plantation d’espèces locales et la restauration rapide d’écosystèmes diversifiés, elle permet non seulement de reverdir les villes, mais aussi de recréer un lien fort entre les citadins et la nature. Des métropoles d’Asie à celles d’Europe, d’Amérique, d’Afrique et d’Océanie, cette approche démontre qu’il est possible de concilier urbanisation et respect de l’environnement.
Au-delà de leurs bienfaits écologiques — amélioration de la qualité de l’air, régulation thermique, préservation de la biodiversité — les mini-forêts Miyawaki jouent un rôle social et éducatif essentiel. Elles incitent les citoyens à participer activement à la transition écologique et à repenser leur rapport à la nature.
Ainsi, la méthode Miyawaki illustre parfaitement comment des initiatives locales, simples et collectives peuvent avoir un impact global et durable sur la planète.

Article écrit par Thibaud Tangre  pour Coup de pousses